- Introduction

 

- Histoire de l'Aviation

- Belles Photos Avions

- Les plus beaux avions

- Les profils

 

- Avions 14-18

- Attaques

- Chasseurs

- Ballons

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Avions 39-45

- Attaques

- Chasseurs

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Les Hommes

- As 14-18

- As 39-45

- Les Avionneurs

- Les Exploits

- Les Figures

 

- Divers

- Cocardes

- Décorations

- Emblèmes

- Grades

 

- Guerres mondiales

- Guerre 14-18

- Guerre 39-45

 

- Bataille d'Angleterre

- Une période décisive

- Les Avions

 

 

 

as 39-45

As 39-45

 

 

 Robert Marchi

 

 

Nom : Robert Marchi

 

Grade : Capitaine

 

Unitées : Normandie

 

Victoires : 13

 

Né le : 26 juillet 1919

 

A : Chalon-sur-Saône

 

Mort le : 17 juillet 1946

 

A :  Chagny

Robert Marchi


 

Né le 26 juillet 1919 à Chalon-sur-Saône (Saône et Loire).


Il s'engage dans l'armée de l'air en 1938, breveté pilote en juillet. Il suit les cours de l'école des moniteurs de l'Air, de février à juin 1940. Il rejoint ensuite le groupe de reconnaissance 2/52


Pilote virtuose, il est nommé moniteur à l'école de Kasba-Tadla (Maroc).
Il rejoint la 1ère Escadrille du Normandie en janvier 1944. De retour en France en juin 1945.

On a dit de lui que c’était un « virtuose », un « pilote éblouissant », un « pilote d’une rare habilité », capable d’avoir rentré son train d’atterrissage quelques instants après avoir décollé. Une certitude, Robert Marchi était un as, au point que lorsqu’il revint à la vie civile, de nombreux constructeurs le sollicitèrent pour être pilote d’essais, sûrs qu’ils étaient de mettre leurs prototypes entre les mains d’un homme exceptionnel.

Mais avant cette très brève carrière civile, celui qui s’était engagé dans l’Armée de l'air à dix-neuf ans, avait eu une carrière de pilote de chasse exceptionnelle, notamment au sein de la célèbre escadrille « Normandie-Niemen » où ses treize victoires homologuées lui donnaient l'un des très beaux palmarès de ce groupe d’élite.

Les premières années de guerre, c’est en Afrique du Nord qu’il les vécut. À Oran, ses qualités de pilote acrobatique furent très vite remarquées au point qu’il fut nommé en 1942 instructeur à Kasba-Tadla au Maroc où il éblouit collègues et élèves. En octobre 1943, il obtint ce qu’il souhaitait et partit pour la Prusse-Orientale rejoindre le groupe de chasse n° 3 « Normandie ».

Le 7 janvier 1944, il arriva à Toula où il fut affecté à la 1re escadrille et il y retrouva un autre Bourguignon : Jean Bertrand – dit « Muche » –, originaire de Nuits-Saint-Georges, avec lequel il allait faire équipe jusqu’au 26 octobre 1944. Ce jour-là, le lendemain du bombardement de la gare de Chalon-sur-Saône, Jean Bertrand perdit un morceau d’aile lors d’un piqué vertigineux et trouva la mort.

Marchi resta le seul Bourguignon de cette escadrille, l'une des plus prestigieuses, qui se couvrit de gloire et de médailles au prix du sacrifice de la moitié de ses pilotes. Lorsque le général de Gaulle vint à Moscou rendre hommage au « Normandie », il décora lui-même le jeune aspirant Marchi de la médaille militaire.

Son premier avion, Marchi l’abattit le 16 octobre 1944. Il en abattit même trois ce jour-là : deux Junkers Ju 87 et un Focke-Wulf Fw 190. En une semaine, alors que se développait la grande offensive sur la Prusse-Orientale, il inscrivit six victoires à son palmarès. Au total, les sources les plus officielles le créditent de treize victoires sûres remportées entre le 16 octobre 1944 et le 12 avril 1945.

Le 20 juin 1945, après une dernière exhibition, il s'en retourna à la vie civile qui lui promettait une belle carrière.

Un an plus tard, le 17 juillet 1946, l’homme de toutes les acrobaties trouvait toutefois la mort lors d’un simple baptême de l’air à l’issue, semble-t-il, d’une imprudence du passager qui l’empêcha de redresser l’appareil qui alla s’écraser. « À coup sûr, dit le général Pierre Pouyade, ancien patron du « Normandie-Niemen » lors de ses obsèques, il serait devenu un grand champion de l’acrobatie aérienne... Sa virtuosité était incomparable. » De cette brillante et trop brève carrière, il reste une inscription sur la tombe familiale à Chagny.

 


as 39-45

Fan d'avions © 16 Mai, 2001